J’étais hier à la présentation de NABAD, un incubateur d’entreprises sociales libanaises porté par Arc en Ciel.
Intégration des personnes handicapées, recyclage, gestion des déchets hospitaliers, école de cirque, promotion de produits agricoles, gestion d’une ferme dans la Bekaa… Arc en Ciel est elle même une entreprise sociale de toute première importance, qui sait faire le pont entre l’urgence et le développement local, entre les projets pilotes extrêmement concrets et le lobbying pour faire évoluer le cadre législatif libanais. Arc en Ciel est une initiative exemplaire à suivre et qui joue un rôle majeur dans la gestion des déchets au Liban.
Au sein de NABAD, j’ai été frappé par le positionnement des entrepreneurs sociaux au Liban. Très nettement, ces entrepreneurs visent à suppléer aux manques de l’Etat, à être les vecteurs du changement dans un pays où le gouvernement n’est pas en situation de promouvoir lui même ce changement.
Parmi les projets repérés, du crowdfunding (Wasla), du recyclage (Utopia for Social Justice à Tripoli ; ZOPA Upcycling ; des pneus vers les sacs, de matériaux divers vers les meubles de maison, 2B Design), de la cuisine par les femmes de village (Food Heritage…), de la gestion de l’eau (Triple E).