Et si on méthanisait dans les restaurants libanais

Amis du gaz de shit bonsoir,

Quand on a décidé de venir vivre à Beyrouth, 99% des gens à qui on annoncé ce qui était pour nous une bonne nouvelle, nous répondaient « ah, oui ? Mais… c’est pas dangereux ? enfin, au moins on y mange bien il paraît, et la montagne rejoint la mer. »

Alors, oui, la montagne rejoint toujours la mer mais la réputation des restaurants libanais vient de prendre un sacré coup dans l’aile avec la publication par le ministre de la santé, Wael Abou Faour, . L’Orient le Jour, que je ne lis plus à cause de ses titres dramatiques qui font froid dans le dos, titrait la semaine dernière sur le « coup de grâce à un secteur en souffrance« . Manquait plus que ça !

Les Libanais ne savent pas ce qu’ils mangent et ce serait pire s’ils étaient mis au courant« , a déclaré M. Abou Faour. Ils « mangent de la nourriture délicieuse mais imprégnée de maladies et de microbes« . Le ministre a cité l’exemple d’un établissement où « certains échantillons testés contenaient des restes de matières fécales humaines. Ceci ne peut être toléré, quel qu’en soit le prix« .

Enfin, après ma visite en France et le buzz sur l’évolution du tri à la source pour les émetteurs de bio déchets, ça faisait une belle coincidence, qui m’amène à me dire que là aussi, la méthanisation c’est la solution. On mange, on traite ce qu’on laisse, on en tire de l’énergie et ce qui reste retourne à la terre. On s’habitue aussi à trier, on éveille sa conscience… que du bonheur !

D’autant plus qu’au laisser aller dans les restaurants s’ajoute un problème de qualité dans… les poulaillers ! La métha, je vous dis, y a que ça !

Gaz de shit vaincra !