Place aux jeunes

Le Liban s’enfonce chaque jour un peu plus dans la crise des déchets. Ca devient tellement désespérant de commenter que je ne m’y essaie même plus. Même la solution absurde d’exporter les déchets est en train de capoter. Pour des arguments évidents liés à la convention de Bale qui rendent complexe l’export sans pré traitement. La compagnie en charge de l’export lui même aurait procuré une fausse attestation du Sierra Leone acceptant de recevoir les déchets (voir mon post la semaine dernière), le Sierra Leone aurait poursuivi en justice et tout est reparti à zero. C’est absurde et aucun responsable politique ou technique n’a aujourd’hui l’intention de remettre en cause son mandat.

Bref, n’en parlons plus et intéressons nous plutôt aux solutions qui ne changeront peut être pas la face du monde ni celle du Liban, mais qui au moins vont dans le « bon » sens, et donnent quelques exemples.

Et, surtout, penchons nous sur les jeunes générations ! je passe mes journées à rencontrer des djeunes qui n’en veulent (et qui n’en veulent plus du consensus inefficace actuel) et qui entreprennent, des maires courageux, des bureaux d’études engagés…

et, parfois, je croise à l’occasion de travaux pratiques encadrés, des encore plus jeunes qui s’attachent à comprendre comment ça marche, le compost ou le biogas. Et là je dis bravo ! Encore plus quand ces jeunes prennent des initiatives comme de construire un petit biogas dans leur garage, de prendre en photo avec leurs enseignants le compost sorti de digesteur (cf la photo !), de tester le compostage dans leur établissement. J’en cite trois, Ali Yassine, Yasmine Hassouneh, Nourhan Rachid et Sara Hajjar, particulièrement volontaristes et imaginatifs qui participeront, espérons le, au Liban et au monde de demain !

J’ai aussi reçu la semaine dernière un très joli travail d’une élève de première du grand lycée franco libanais sur le bio plastique. J’en reparlerai un de ces jours !