Il y a 4 ans, dans mon cerveau fou naissait le meilleur jeu de mots de tous les temps, gazdeshit. Ce jeu de mot est depuis devenu un blog très fameux, suivi par des milliers de fans déchainés.
Mais dans la foulée de ce jeu de mot naissait également un concept révolutionnaire, dont tout le monde se moquait à part mon copain Jan Marius Chicken (j’espère qu’il lit ce blog et se reconnaitra). Le concept du « share my shit », le AirBnb du déchet.
L’idée est simple : tout passionné du déchet devrait pouvoir trouver asile, partout dans le monde, chez un autre passionné du déchet qui lui fournirait gite et couvert et lui ferait découvrir les plus belles décharges, sites de compostage, coins où trouver des esenia fetida, centres de recyclage… des alentours. Un mélange de tourisme thématique et d’échanges passionnés au diner, au croisement de la solidarité entre pairs et de l’échange d’expérience entre fous !
Grâce à l’excellent Antoine, en charge de futur waste chez Make sense, maître composteur de son état et formé à la brillante « Ecole du Compost », ce share my shit est devenu réalité. Antoine a passé une nuit et demi à Beyrouth, a visité des tas de belles choses au Liban et se propose de me faire découvrir son « banc keyhole » entre autres ressources inimaginables au commun des mortels !
Bref, j’espère bien un jour pousser loin le share my shit concept et d’ici là vous accueillir à Beyrouth, squatter vos salons dans le monde entier et porter haut la cause du decentralized waste management !!
Bises à tous et haut les coeurs.
Tu dis de très belles choses que je partage tout à fait. L’idée du share my shit est excellente etva dans le sens de share what I have ou what can I share with you, mais comment faire pour éviter que la merde comme le reste ne devienne un marché qui rapporte à quelques entrepreneurs plus malins que les autres, mais sans impacts sur ceux qui sont directement touchés par la pollution entraînée par ces déchets. En d’autres termes comment faire pour sortir de la logique du business ou plutôt pour mettre cette logique au service d’une société à un niveau local, régional, mondial. Là est ma question. Marguerite