Un peu de hauteur

Parce qu’il n’y a pas que Marine et Manu dans la vie, et parce que aucun des deux candidats ne s’est prononcé sur le traitement des déchets organiques ou l’opportunité du bioplastique, je signale un lien excellentissime que nous renvoie Maitre Alan, à propos de la distinction entre le biosourcé, le biodégradable et le compostable. Mine de rien, ça traite de l’impermanence du vivant et de la permanence du synthétique, de l’usage que nous faisons de l’emballage, de choix de société. Ca va loin ! A lire sur http://theconversation.com/biodegradable-compostable-biosource-quelles-differences-75728

Et ca rejoint un sujet que l’on s’efforce d’expérimenter à la fondation diane. On importe des sacs biosourcés (c’est à dire fabriqué pour moitié à partir de plantes plutôt que de pétrole) et biodégradable (c’est à dire que le sac que vous aurez utiliser pour faire vos courses, que vous aurez ensuite placé dans le bioseau que de plus en plus de villes en France vous fournissent et qui aura finalement rejoint une plate forme de compostage industriel aura été biodégradé). Tests à venir très bientôt au Liban ! En Italie, ces sacs ont permis ou a minima simplifié le lancement d’opérations de compostage municipal.

Je cite in extenso la définition de la biodégradabilité, car elle est très claire:

« Un produit est dit biodégradable lorsqu’il réintègre sans nuisances un cycle de régénération de substances naturelles. Après usage, il doit donc pouvoir être absorbé ou décomposé par des êtres vivants (en général les micro-organismes présents dans le sol tels que champignons, bactéries, etc.), et/ou se disséminer naturellement, sans résidus non assimilables ou toxiques pour l’écosystème du lieu considéré (idéalement sous forme d’eau et de dioxyde de carbone, voire de méthane). L’ensemble du processus doit en outre se dérouler sur une durée courte par rapport à la temporalité des activités humaines. »

Et allez, tant que vous êtes sur le très bon « theconversation.com », allez jeter un oeil sur