Un petit coup de chapeau à l’ami Elias Azzi, que j’ai rencontré une première fois en France au festival Zero Waste, qui est ensuite venu passer quelques mois au Liban pour essayer de mettre de l’ordre dans la crise des déchets, qui en a sorti un rapport remarquable et avec qui on a passé des heures mémorables à installer des composteurs sur les toits et à sillonner le Liban à la découverte d’installations toutes plus rocambolesques et exceptionnelles les unes que les autres !
Bref, on s’est bien marré, on a refait le monde et Elias est aujourd’hui en thèse à Stockholm à conduire des recherches pour la valorisation des résidus de pyrolyse. Y pas de sot métier, et avant de quitter le Liban il a livré une belle analyse au Commerce du Levant, à découvrir sur https://www.lecommercedulevant.com/article/27760-elias-azzi-de-linstitut-royal-de-technologie-kth-de-suede-et-auteur-dune-these-sur-la-filiere-des-dechets-au-liban-la-crise-est-juste-devant-nous-.
C’est heureux de savoir que des mecs comme ça seront le futur, car comme le dit Paul Graham, le fondateur de Y combinator, « live in the future, then build what’s missing ». Je suis tombé amoureux de cette phrase ce soir, au cours d’une session de pitching de start ups green organisée par la fondation Diane où je travaille et animée par l’excellent pitcheur devant l’éternel David Mounir. Et au fond c’est ce à quoi je crois le plus, ce qui m’excite, ce qui m’anime, ce qui me ferait défoncer les murs et entraîner les foules. Il y a un futur qui est beau, excitant, plein de fermes urbaines, de villes en transition, de miel qui coule sur les toits et de permaculteurs fous à tous les coins de rue qui ont remplacé le pétrole par leurs idées… et il n’y a pas grand chose qui manque pour rendre ce futur présent.